Les arnaques par SMS se développent considérablement. Le smishing, terme désignant l’hameçonnage par texto, a en effet connu une forte accélération ces dernières années, comme le note cybermalveillance.gouv
La plateforme gouvernementale estime par ailleurs que le SMS offre un avantage aux usurpateurs par rapport aux emails : « Ils permettent aux cybercriminels de s’exprimer brièvement, avec un langage moins élaboré et plus direct, souvent caractéristique de ce type de
messages, réduisant ainsi les risques de commettre des fautes d’orthographe ou de syntaxe susceptibles d’éveiller des soupçons. » In fine, le smishing peut mener au vol d’informations personnelles, parfois à des fins de revente, ou à l’installation de logiciels malveillants.
Pour reconnaître les SMS frauduleux, Cybermalveillance.gouv offre les cinq conseils suivants :
- Ne pas communiquer d’informations sensibles : les usurpateurs utilisent parfois le nom d’institutions pour demander directement des données personnelles (coordonnées bancaires, mots de passe, etc.). Il est essentiel de ne jamais les fournir par SMS.
- Vérifier les informations : une simple recherche peut souvent révéler si l’information dans le message est authentique. Par exemple, vous pouvez visiter le site officiel de l’organisme mentionné.
- Inspecter le lien : avant de cliquer sur un lien, « vérifiez sa vraisemblance », conseille Cybermalveillance.gouv. La méthode la plus sûre est de rechercher le site par vous-même pour comparer les URL.
- Ne pas télécharger d’applications depuis les liens : les applications doivent être téléchargées uniquement depuis des plateformes fiables telles que l’App Store, le Google Play Store ou le Galaxy Store.
- Bloquer l’émetteur : si vous identifiez un message comme frauduleux, transférez-le par SMS au 33700 pour bloquer son émetteur.
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